L’accélération de l’engagement numérique d’un bon nombre de nos services financiers dont l’adoption des crypto-actifs auprès d’institutions financières, entreprises et gouvernements, a mis plus de dix ans depuis le lancement officiel du Bitcoin en 2009. Historiquement, deux problèmes majeurs ont empêché et ralenti l’adoption institutionnelle du Bitcoin et des autres crypto-actifs comme Ethereum.
Â
Le premier était la sécurité, composée de deux types de risques :
Â
- Le piratage des plateformes d'Ă©changes et des services de paiement
Â
- La perte de sommes importantes à cause de la complexité du stockage physique des crypto-actifs (cold storage en anglais) requérant une méthode méticuleuse. Selon Glassnode, on estime qu’environ trois millions de Bitcoins (105 milliards de dollars environ) sont perdus à vie à cause du piratage ou le manque d’assurance adéquate en cas de sinistre, qu’il s’agisse d’un incendie, d’un cambriolage, d’un dégât des eaux ou d’une catastrophe naturelle
Â
Le deuxième frein était le manque de liquidité profonde pour effectuer des achats en millions d'euros en l’absence de produits financiers adossés aux crypto-actifs comme des ETFs, dont la liquidité provient des teneurs de marché. Ces derniers sont des acteurs indispensables dans le fonctionnement des Bourses pour réduire les spreads et fournir un équilibre entre la demande et l’offre des titres.
Â
Pionnier de la structure suisse des ETPs (exchange-traded products), en 2018, 21Shares a coté à la bourse de Zurich le tout premier ETP au monde, se nommant “HODL”, adossé à un panier des cinq plus grands crypto-actifs pour résoudre cette problématique susmentionnée. Depuis, la société a lancé d’autres ETPs cotés sur d’autres bourses européennes dont récemment celle de Paris. Certains de ces ETPs suivent la performance journalière des crypto-actifs comme le Bitcoin ou l’Ethereum ou le rendement journalier inverse du Bitcoin avec le tracker "Short Bitcoin" pour tout investisseur aventurier voulant profiter éventuellement à court terme de la chute du cours du Bitcoin.
Â
Ainsi, les investisseurs avisés peuvent allouer leur capital en toute confiance et sécurité à travers différentes monnaies fiduciaires comme l’euro. Ces produits rendent l'investissement dans les crypto-actifs aussi facile que d'acheter des actions en Bourse par le biais d’un courtier ou d’une banque comme Boursorama, Saxo, Bourse Direct, etc.
Â
Cet environnement est favorable pour les institutions financières qui sont familières avec cette structure, leur permettant d’investir dans cette classe d’actifs sans passer par le stockage complexe.
Â
Les ETPs de 21Shares partagent de nombreuses caractéristiques des structures ETF traditionnelles :
Â
- Un prospectus approuvé par l'Union européenne
Â
- Une cotation sur des Bourses européennes réglementées comme Euronext, le Six Swiss Exchange, la Bourse Francfort, etc.
Â
- Une structure ouverte utilisant des créations/rachats pour éviter les primes et les décotes comme celle de plus de 10% du GBTC de Grayscale
Â
- L'utilisation de nombreux teneurs de marché ETF pour la liquidité intrajournalière
Â
- Une ségrégation des crypto-actifs sous-jacents de l'émetteur 21Shares
Â
- Une collatéralisation complète à 100% et assurée des crypto-actifs sous-jacents en cas de sinistre. Les actifs sont stockés hors ligne par leurs dépositaires réglementés et indépendants qui utilisent les meilleures pratiques de sécurité du secteur. En d’autres termes, pour toutes les parts d’un ETP achetées, il y a un montant correspondant de crypto-actifs stockés en cold storage. Tout cela est un processus afin de réduire et minimiser le risque de contrepartie pour les investisseurs.
Â
Les différences entre les ETPs et les ETFs sont les suivantes: Premièrement, les ETPs sont des titres de créances et non des fonds. Deuxièmement, la structure suisse des ETPs n'étant pas limitée aux exigences de diversification des OPCVM, elle est idéale pour donner aux investisseurs un accès sûr à des classes d'actifs plus récentes et recherchées comme les crypto-actifs.
Â
Pour préciser, la règle de diversification des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ne permet pas de lancer un ETF dans l’UE avec un seul actif sous-jacent. Un ETF doit être diversifié de manière à ce qu'aucun actif ne représente plus de 20 % de la valeur liquidative du fonds (valeur nette d'inventaire ou NAV en anglais). Il s'agit d'une règle importante qui limite l’exposition à un seul titre.